MAG AJL ARTS MARTIAUX JANVIER 2018

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N° 28 Janvier 2018

www.magazineselfdefense.com


Sommaire MAG AJL - Janvier 2018 Cliquez pour vous abonner gratuitement A ce jour - 33.600 lecteurs et 355.000 vues

Rédacteur en Chef - Capitaine Jacques Levinet Photographe du magazine - Édith Levinet Comité de rédaction - Instructeurs AJL

* Page 4 - Kobudo d'Okinawa de l'Ecole Oshukaï de Maître Chinen Kenyu

* Page 10 - Fiches techniques de l'Ecole Harageï Ryu du Maitre De Hebles

* Page 14 - La ceinture noire, c'est quoi ? par Gilles Aubin

* Page 20 - Visite de la Task Force Australienne par le Capitaine Levinet

* Page 24 - Self Pro Krav System with System by Kyoshi Frank Weber

* Pages 30 - What a martial artist should keep in the medecine chest

* Page 34 - Mieux que les médicaments anti stress, le Shiatsu

* Page 40 - Ils apprennent à contrer les agressions par Pascal Tabaglio

* Page 42 - L'Académie Jacques Levinet de la Haute Garonne avec JM du Plantier

* Pages 44 - Tonfa Operativo Policia

* Pages 48 - Training Camp Self Pro Krav en Croatie

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Numéros précédents


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Kobudo d'Okinawa de l'Ecole OSHUKAÏ

éritable plaque tournante du commerce maritime en Asie du sud-est, le Royaume des Ryükyü connaît son âge d’or au XVème siècle. Dans le but de préserver le climat de paix et afin d'éviter les rébellions, les armes furent interdites au peuple okinawaïen. Les paysans eurent l'ingéniosité d'utiliser leurs instruments de travail pour se défendre. C'est ainsi que la rame du pêcheur devint redoutable, que le Tonfa permit de bloquer les coups de sabre, et que le fléau dans des mains expertes était très efficace contre les samouraïs. C’est ainsi que serait né le Kobudo d’Okinawa.

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'Archipel d'Okinawa est situé à l'extrême sud-ouest du Japon, à mi-chemin entre Kyushu et Taïwan. Appartenant aux îles Ryükyü, cet archipel compose la préfecture d’Okinawa, annexée au Japon à la fin du XIXème siècle. Okinawa-Honto en est l’île principale, s'étalant sur 1200 km² et accueillant plus d'un million d'habitants. Souvent cité comme le "Hawaii japonais",

Okinawa s'entend comme l'archipel paradisiaque des Ryükyü. De nombreux touristes, en particulier japonais, viennent y passer quelques jours de vacances pour profiter de ses plages de sable blanc et de son eau turquoise, idéales pour la plongée. On y apprécie une température moyenne de 23°C, ainsi qu'une faune et flore tropicales.

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es paysages magnifiques d’Okinawa ont été mis à profit dans les films Karate Kid 2 ou encore Kill Bill.


Maître CHINEN Kenyu - 9ème Dan Hanshi

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île d’Okinawa est également un centre d’intérêt historique, pour avoir été le témoin du plus grand assaut amphibie de la Guerre du Pacifique.

Suite à cette bataille d’Okinawa, l’archipel est devenu le principal lieu d'occupation de l'armée américaine lors de la seconde Guerre Mondiale, puis a été placé sous administration civile américaine, et n’a été rendu au Japon qu’en 1972. Les okinawaïens sont connus pour leur longévité : ils détiennent le record mondial du nombre de centenaires et la plus grande espérance de vie.

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a culture d’Okinawa est un véritable mélange de cultures chinoise et japonaise, avec de nombreuses spécificités, tant par la cuisine, la musique ou la danse, qui ponctuent une richesse de rythmes, de couleurs et de saveurs. Okinawa est par ailleurs considérée comme le lieu de naissance du Karaté et du Kobudo.


Kobudo d'Okinawa de l'Ecole OSHUKAÏ

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obudo signifie littéralement « Art martial ancien ». Le Kobudo d'Okinawa a connu une évolution parallèle au Karaté mais reste une discipline à part entière. Elle offre de multiples techniques de travail par le maniement des armes. Le Kobudo d'Okinawa a été créé au XIXème siècle par Shinchin Matayoshi et développé plus tard par Shingi, Shintoku et Shinko. Shinko Matayoshi est né à Naha où il commença dès son enfance à étudier le Bô, l'Eku, le Kama et les Saï, sous la direction du Maître Agena ; puis le Tunkuwa et le Nunchaku avec le Maître Irei. A Shanghai, il rencontra le Maître Kingai qui l'initia à l'art du Timbei, du Suruchin et du Nunti, ainsi qu'à la médecine chinoise et à l'acupuncture. C’est son fils Shinpo Matayoshi qui perpétue la tradition en enseignant le Kobudo d’Okinawa. En 1970 le maître Shinpo Matayoshi a fondé la Ryükyü Kobudo Fédération, et deux ans plus tard, il a changé le nom par : Okinawa Kobudo Fédération.

Cependant, on le connaît à Okinawa et dans le monde entier comme "Matayoshi Kobudo".


Maître CHINEN Kenyu - 9ème Dan Hanshi

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étudiant le plus célèbre de maître Matayoshi, qui enseigne le Kobudo d’Okinawa dans le monde entier est le Maître Kenyu CHINEN, 9ème DAN. Maître Kenyu CHINEN est né en 1944 sur l'île de IE à Okinawa. Il a commencé à apprendre le Kobudo en 1963 sous la férule du Maître Shinpo MATAYOSHI, 10ème Dan, et le Karaté Do Shorin Ryu avec le Maître Katsuya MIYAHIRA, 10ème Dan. En 1976, il décide de tout abandonner au Japon pour transmettre en Europe les enseignements traditionnels qu'il a reçus de ces deux grands Maîtres et s'installe à Paris. Il crée l’école OSHUKAÏ, qui signifie : «Ecole des techniques originelles».

Son organisation, OSHUKAI Dento Okinawa Kobudo, a ses propres dojos dans près de 30 pays, dont la France et les pays d'Europe, ainsi que sur les cinq continents. Maître Kenyu CHINEN est un des plus anciens et des plus hauts gradés de cette école traditionnelle qui transmet l'esprit des "armes anciennes". L'enseignement de l'Ecole OSHUKAI contient la notion de travail, "entraînement technique", ainsi que la mise en place d'une discipline, en faisant des efforts : efforts dirigés sur l'élaboration d'un combat continuel sur soi-même, et ce afin d'arriver également au contrôle de soi. L'esprit de groupe, d'équipe, et d'organisation y sont développés.

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out d'abord nous sommes amenés à faire des rencontres, puis à entretenir des relations et par la suite, faire des échanges sur tous les plans (national, international ...). Ces objectifs ont pour but de se rapprocher les uns des autres, d'apprendre à mieux se connaître et de se lier afin d'élargir des amitiés entre tous.


Kobudo d'Okinawa de l'Ecole OSHUKAÏ

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e Kobudo d'Okinawa de l’école OSHUKAI offre une multitude de techniques de manipulation des armes traditionnelles. La progression dans l'étude des différentes armes est guidée par la difficulté et la dangerosité de leur maniement. Même si le Kobudo et le Karaté sont deux arts martiaux distincts, l'étude du Kobudo est grandement facilitée pour un karatéka.

Les positions, les exercices, les termes, les passages de grades, les couleurs de ceintures, sont très similaires, voire identiques. L'esprit et la finalité restent naturellement les mêmes. Comme le dit Maître CHINEN avec un sourire : « ajouter au Karaté l'entraînement aux armes s'apparente au fait de manger avec les mains puis d'apprendre à utiliser des baguettes ». Les principales armes utilisées en Kobudo sont :

· Le Bô, bâton long en bois, est l'arme de base du Kobudo. Les pratiquants commencent par le Bô et le travaillent toute leur vie. La technique du Bô d'Okinawa est très différente de celle des samouraïs (Kombô) ; elle est plus sobre et plus rapide. · Les Saï, tridents métalliques, s’utilisent par paire. La lame n'est pas tranchante et l’extrémité pointue sert à piquer. La garde est destinée, tout en protégeant la main, à dévier ou bloquer une attaque de sabre. · Les Tunkuwa ou Tonfa, matraques en bois dur, se manient par paire et protègent les avant-bras tout entier. Avec une arme dans chaque main, il est possible d'exécuter une technique de défense avec l'une et une attaque avec l'autre, en le sortant pour plus d’allonge. · Le Nunchaku, fléau à 2 branches en bois, est certainement l'arme okinawaïenne la plus célèbre. Son maniement est basé sur la vitesse et la force centrifuge. C'est une arme à la fois très technique et dangereuse à manier. · Mais aussi le Jo (bâton court), le Sansetsukon (fléau à 3 branches en bois reliées par des anneaux ou des chaînes), le Nunti (lance), les Kama (faucilles), l'Eku (rame), le Timbe (bouclier) et le Seiryuto (machette), le Kue (houe de jardinier), le Suruchin (longue corde équipée d'un lest à chaque extrémité), etc.


Maître CHINEN Kenyu - 9ème Dan Hanshi

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u sein des arts martiaux, on essaie d'atteindre la perfection. Ce but inaccessible constitue le travail d'une vie... Tout au long de l'apprentissage du Kobudo, des étapes sont toutefois franchies. Les débutants peuvent facilement aborder l'étude du Kobudo avec l’école OSHUKAI. Pour marquer cette progression, des passages de grade sont organisés avec, à la clé, l'obtention éventuelle d'une nouvelle ceinture de couleur indiquant le niveau de pratique atteint. OSHUKAI possède donc un « joyau de tradition » à travers une histoire riche d'une culture transmise de Maître à disciple. L’école OSHUKAI est représentée en France par de nombreux Clubs. Des stages sont proposés dans tout l'hexagone mais aussi à Okinawa où les « Kobudoka » français se rendent régulièrement.

Comme chaque été dans la ville thermale de Thonon-les-Bains, un stage international dirigé par Maître Kenyu CHINEN se tiendra du 16 au 21 Juillet 2018. Puis Maître CHINEN se rendra à Okinawa pour diriger un stage international du 13 au 19 Août 2018. Egalement, OSHUKAI sera présente au tournoi mondial lors de la 1ère semaine d'Août 2018, pour un grand rassemblement organisé par la Préfecture d'Okinawa.


Fiches Techniques de l'Ecole Harageï Ryu 1

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Photos 1 et 2 Se reporter au lien du kata N°3 MAG AJL N°13

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3e Kata avec un attaquant armĂŠ d'un Naginata 4

Photos 3 et 4 Avant que le Naginata ne vous touche, pour vous faire affaisser, chassez-le

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Photos 5 et 6 Lien du Kata N°3

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Fiches Techniques de l'Ecole Harageï Ryu 8

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Photos 7 - 8 - 9 - 10 - 11 Contrôler l'attaque du naganita avec votre sabre, bras tendus, hanches et genoux souples pour amortir l'attaque. Repousser, déséquilibrer le naginata. Porter une coupe au crâne.

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3e Kata avec un attaquant armĂŠ d'un Naginata

12 Photos 12 - 13 - 14 Rengainez

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LA CEINTURE NOIRE, C'EST QUOI ?

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a ceinture noire est un bout de tissu que l’on noue autour de la taille, plus précisément sur l’arrière (au-dessus des os iliaques, le bassin) et l’avant (4 doigts sous le nombril), là où se trouve ce que les Japonais appellent le hara.

Correctement attachée, elle tient la veste de l’uniforme en place, dont le pan droit est sous le pan gauche (l’inverse sert à habiller les morts pour la cérémonie d’adieu). Mais alors, la ceinture noire est-elle différente des autres ceintures ? Finalement, elle ne sert qu’à serrer… Donc elle serre et, si tel est le cas, alors elle sert.

Une histoire de couleurs La ceinture noire suit la brune (marron). Cette dernière sert aussi à vêtir le judoka (par exemple) convenablement. La couleur change et là est une différence. Juste une mode ? Le brun représente l’enracinement dans la terre, c’est-à-dire lorsque vous avez acquis suffisamment de bases du judo. Alors, sachant que la ceinture noire suit la brune, nous pourrions admettre qu’il s’agit de dépasser ces bases. Bonus : le brun et le noir ne font pas partie de l’arc-en-ciel, ceci les rend-il uniques ? Sommes-nous passés dans la partie ombrageuse, qui n’a pas de lumière pour en faire une couleur, donc la face cachée du judo ? Une étape symbolique.


Par Gilles AUBIN - Masterfight

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emontons aux sources du judo, premier art martial moderne. Jigoro Kano (fondateur du judo) a décidé de mettre en place le système de gradation avec une partie kyū (aujourd’hui les ceintures de couleurs de blanche à brune) et une partie dan (dès la ceinture noire), sous forme de diplômes.

C’est comme si vous receviez un diplôme de baccalauréat, un doctorat, etc. Peu de temps passa avant qu’il n’attribue une ceinture différente pour mieux distinguer les pratiquants débutants des avancés. Ainsi sont nées les couleurs de ceintures, un concept si innovant que les maîtres d’autres arts martiaux emprunteront cette idée très vite. La ceinture noire n’est donc pas un simple bout de tissu, mais un signe que le judoka s’est vu remettre un diplôme. Nous aurions pu avoir un tout autre système, comme par exemple des broderies, des barrettes, des médailles (peu pratique), etc.


LA CEINTURE NOIRE, C'EST QUOI ? La ceinture noire, un investissement

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tre ceinture noire, c’est un investissement, puis un signe d’expérience. Un accomplissement parmi d’autres dans la vie du budoka, qui paraît inaccessible tant qu’il n’a pas été atteint.

À ce niveau, le judoka commence à apprendre son art plus en profondeur, plus en détails, avec plus de rigueur et d’esprit critique. C’est l’ouverture à de nouvelles choses également, telles que le kuatsu (méthode de réanimation), ce qui demande une régularité à l’entraînement. On aime dire que c’est le début du judo. Le yūdansha (détenteur de dan) se doit d’être bienveillant et attentif. Il prend soin de ses partenaires et a l’obligation d’être un exemple pour ses élèves. … vous portez désormais la même couleur que votre coach.


Par Gilles AUBIN - Masterfight

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uand vous ressortez de l’examen du 1er dan, les semaines qui suivent vous semblent différentes. Vous prenez du recul et avez une vue sur votre « carrière », sur tout le travail accompli pour arriver à ce stade. Une bonne remise en question, beaucoup de fierté (attention à rester humble) et, aussi, une ceinture supplémentaire à ranger dans l’armoire. Mais ce paragraphe, je crois qu’il concerne chaque examen, dès la première ceinture, à un détail près – et c’est un détail d’envergure : vous portez désormais la même couleur que votre coach.

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ême si le niveau n’est pas le même parce qu’il a un 4e dan et que vous n’en êtes encore qu’au 1er, nouer cette même ceinture, c’est une belle chose.








SELF PRO KRAV SYSTEM WITH SYSTEM

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variety of SV systems are bubbling in on us. How should one keep the overview there? Not a simple task. What I can only confirm. Attempts at integration encounter rejection. Because many simply the (aggression potential) is too large. And the rale reference is missing. We do martial arts ...... what do we need a special system? Well the question is already there. Here is a little analysis. Why?? Unfortunately, I keep coming back to me because the SV aspect is not taken up at all.

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ome techniques, actions..... even systems do not allow it.

Unfortunately, technology cannot be adapted appropriately. A) too stiff and not very close to movement, B) complicated and tedious to learn. It is even waved off and..... let's say it openly ....... smiled. Then, when the applications are introduced, the idea (claim) of "martial" comes quickly. It is compared to aggression. Active defense, rather misunderstood. Where does this contradiction come from?

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t is, in my opinion, the unknown! Energetic action is minimized to the sporting aspect.


BY KYOSHI FRANK WEBER Furthermore ----- the missing interest to open `NEW`. To think outside the box. It should not be a questioning, a martial art. No, rather opening to new ways. Try out. To enrich his own martial arts, or to bring back even forgotten things. Yes - revive. What are the martial arts grown from, what their means to an end? To deny other arts would be to deny them. Maybe a bit blatant.


SELF PRO KRAV SYSTEM WITH SYSTEM

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e should not deny our roots. Nevertheless, it would be desirable to calmly exchange his knowledge. To get to know and even apply new aspects, points of view and applications. Versatility is the key to a large repertoire of possibilities.

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t can even open the doors, inspire one or the other for these arts again.

Back to the origins does not have to be a step backwards! It will rather bring back the hidden and forgotten (rationalized) aspects and make the martial arts even more interesting.

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haring his knowledge means guaranteeing the existence of an art.


BY KYOSHI FRANK WEBER

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will go on this way and maybe some will inspire and accompany me. Looking for the conversation to "NEW" to learn, as well as to taste. I still remain faithful to my style and am also looking for the 'way' here.

Everyone here a wonderful year 2018! With best wishes and luck Frank Weber NTD-Germany




What a Martial Artist Should Keep in the Medicine Chest

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njuries happen in the martial arts. Most martial artists have a first aid stash: aspirin or something similar, ice packs, bandages, some kind of muscle rub, and perhaps power drinks to boost energy. Western herbs can make a valuable addition to this stash. If you’ve considered adding some herbs to your first aid kit, you need to know a few things first. Most important among these things is this: herbs demand a level of personal responsibility greater than simply handing your body over to a medical doctor for treatment.

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ust because an herb is “natural” doesn’t mean that you can’t hurt yourself with it if you don’t know what you’re doing.

Susan Lynn Peterson Ph.D., holds a 5th degree black belt in Shuri-ryu karate, author of five books, including two martial arts, and an award winning theology text. She is a contributing writer to martial arts magazines and health & fitness websites. Peterson has spent many years and thousands of hours investigating the way herbs have been used in various cultures to treat injuries. Susan teaches karate and operates her communications business in Tucson Arizona.

Research the Herb

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ost herbs don’t come with a warning label, so if you wish to treat yourself, you must learn for yourself what dangers and contraindications each herb possesses. Many herbs are not standardized to specific dosages, so you won’t have a pharmacist telling you to “take two three times a day.” In short, before using any herb, you should research its best uses, the dosage, and any contraindications. Read about the herb in at least three reliable sources.

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hen the next time your doctor sends you home with the instructions to, “stay off it for a week and see how it feels,” your knowledge of herbs can be a great help.

Herbs can help manage pain and swelling, can help speed healing, and can help minimize some of the annoying little symptoms associated with the healing process.


B y Susan Lynn Pewt er son Arnica for Bruises

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rnica is one of the most common and effective bruise treatments in the Western herbal first aid inventory. Since the middle Ages, arnica flowers have been made into oils and salves to treat bruises and sprains. Today, even some American plastic surgeons have discovered arnica for postoperative pain and swelling.

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rnica contains a mild anesthetic, an antiseptic, and helenalin, an anti-inflammatory agent. The helenalin is perhaps the most intriguing. The mechanism helenalin uses to reduce swelling is well-tested and known to work. It is, however, unlike aspirin, ibuprofen, and all the other NSAIDs used by Western medicine. Researchers aren’t sure how it works, but they know it does, and they know it offers a completely unique alternative to other anti-inflammatories on the market.

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hen choosing an arnica preparation, be careful that you are getting an herbal preparation, not a homeopathic one. The herbal preparation is made from infused arnica oil or arnica tincture. The homeopathic preparation contains very little actual arnica and has been formulated for use following homeopathic principles. You are more likely to find a European arnica cream than a North American one, for example, Weleda Arnica Ointment, is a reputable German brand. Be aware that arnica is for external use only. It is very toxic when taken internally.

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rnica is best used to reduce the swelling and pain of bruises. It may help with the black-and-blue color, but that it not its area of expertise. If you also wish to treat the color of the bruise, begin with arnica but don’t stop there. Use arnica until the body has stopped bleeding into the bruise, and the swelling has gone down, typically a day or two after the injury. At that point, brew a fennel decoction using 1-2 teaspoons of the seed in a cup of water. Cool the mixture until it’s still hot, but not so hot that it will damage the area of the bruise. Soak a compress in the decoction and hold it on the bruise for about 20 minutes. As the compress cools, warm it up in the decoction. Apply the compress three times a day until the bruise fades.

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ou can make the fennel decoction in the morning and reheat it later in the day, but make a fresh decoction each day. The heat of the compress helps improve circulation, clearing the collected blood and the waste products of the healing process. The fennel is a mild anti-inflammatory and analgesic.


What a Martial Artist Should Keep in the Medicine Chest

Comfrey for Sprains

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or sprained ankles especially, but also for other sprains, comfrey is the herb you want in your first aid kit. The word “comfrey” means “to grow together.” Comfrey contains allantoin, which stimulates cell proliferation and encourages healing. Studies of patients with sprained ankles show a clear superiority of comfrey over placebo in reducing pain, swelling, and the total time required to heal the injury.

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omfrey roots work better than leaves for deep tissue injuries. You can make a decoction of the roots, cool it to room temperature, and soak the affected area. As the sprain heals, you can use the decoction warmer than you would for a fresh injury. Infused comfrey oil also works well on sprains. When the injury is fresh, spread the oil lightly on the surface of the skin. Do not massage a fresh sprain. When the damage has healed and all that remains is the stiffness, you can use the comfrey oil as massage oil. Commercial preparations are available. Mountain Rose Herbs carries organic comfrey oil that will save you the trouble of infusing your own. Merck Kytta Salbe (German for “Comfrey Salve”) is a reputable brand of comfrey ointment.

Herbs for Nerve Damage

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ometimes wounds do not heal as they should. If a wound heals with a patch of skin around it that feels “dead,” the wound probably caused some nerve damage. The best herb in your herbal first aid kit for nerve damage is St. John’s Wort.

St. John’s Wort has a reputation for being an internal herb for depression and anxiety. Though it has a good track record when used internally, St. John’s Wort makes a good infused oil as well. The oil, made from the flowers of the yellow St. John’s Wort plant, turns a beautiful red the longer it infuses. The red pigment comes from the little black dots on the margins of the petals.

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hese dots contain hypericin, one of the active ingredients in the herb. You can make your own infused oil using either fresh or dried flowers; however, homemade oil does have a tendency to mold while it’s macerating. Commercial products are also available. St. Johns’ Wort has been used for injuries with nerve involvement since ancient Greek times. Commission E also recommends it for contusions with nerve involvement.

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o help promote healthy nerve regrowth, wait until the wound has closed and the scab is gone. Then thoroughly massage St. John’s Wort oil into the area. Massage helps the oil penetrate the skin and also helps break up scar tissue.

The oil can also be used on jammed fingers and toes to help with pain and encourage healing of the soft tissues, especially the nerves. If the injury is fresh and still swollen, apply the oil to the surface of the skin and don’t massage it in. Massage can further injure the joint. Note that St. John’s Wort causes photosensitivity in some people. Be careful using it if you are going to be out in the sun.


B y Susan Lynn Pewt er son Herbs for Scars

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ose hip seed oil is your best ally if you wish to prevent long-term scarring due to a cut or scrape. Rose hip seed oil is made from the genus Rosa affinis rubiginosa. This South American plant is known as rosa mosqueta in Spanish. However, several other species of unknown medicinal value are also called rosa mosqueta, so try to find an oil labeled with the scientific name.

Rose hip seed oil comes in tiny bottles for which vitamin stores tend to charge high prices. The oil is cold-pressed from the tiny seeds of the rose hip. Heat damages the oil, so the relatively inefficient cold-press method must be used to extract the oil. Consequently, rose hip seed oil, if it’s the real thing, is not cheap. Once you get it, make sure to keep it in the refrigerator. It goes rancid quickly.

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ait until the wound has closed and the scar is completely gone. If you use rose hip seed oil too soon, it may interfere with healing, creating a larger scar rather than preventing one. Put a few drops of rose hip seed oil on your fingertip and massage it well into the scar. The massage helps the oil penetrate the skin while also breaking up scar tissue beneath the surface.

Counterirritant Herbs for Body Aches

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or body aches, you want a counterirritant. A counterirritant is an irritant used to treat an irritant. For example, if you’ve ever had a mosquito bite your first impulse is to scratch it. The bite is an irritant, and you address the irritation by further irritating the skin with your fingernails. Why? Part of counter irritation is simply a distraction. Your mind goes to the sensation of scratching instead of the original itch. Counter irritation goes beyond distraction, however.

When a counterirritant herb is applied to the skin, it sinks in and produces a sensation of heat (like cayenne) or coolness (like mint). The nerve ending gets busy transmitting information about these sensations to the brain. Eventually, as they continue to work, the nerves are depleted of neurotransmitters, and the sensation from the counterirritant as well as the original pain or itch is reduced. In short, counterirritants used on pain, tend to moderate that pain. Tiger Balm, BenGay, capsaicin cream, and many other over-the-counter liniments work on the principle of counter irritation. You can make your own liniment or balm by using various oils.

Massage Oil for Muscle Soreness

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fter a hard regimen of training, it’s sometime hard to get to sleep because of the delayed onset muscle soreness. A good massage oil can help.

Mix a couple of drops (no more) of the essential oils of ginger and lavender into roughly 5 teaspoons of a carrier oil such as almond oil. Mix the oils thoroughly. Massage the oil into painful areas before bed.

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e very careful with the ginger essential oil. It is strong and shouldn’t come in contact with skin in its undiluted form. It’s also dangerous when taken internally. Be cautious not to use this massage oil near the eyes. Also avoid massaging bruised or swollen areas, areas where capillaries are damaged. In bruised areas, spread the oil gently over the skin but avoid any deep massage that can further damage the area. If you have sensitive skin, watch your skin for signs of irritation before falling asleep.

When used properly, however, the ginger in this oil warms the skin and muscles and acts as a counterirritant. The lavender has local anesthetic properties and helps reduce inflammation. The smell of the lavender will also help you sleep. Learning to use herbs well, like any other worthwhile skill, takes some time and effort. Herbs that are strong enough to work are also strong enough to do some damage if misused


Mieux que les médicaments antistress, le shiatsu Allongé habillé au sol sur une natte, un massage shiatsu, dit "thérapeutique", vous redonne de l'énergie. Toute la philosophie de cette technique japonaise repose sur le taoïsme - qui fait partie des trois enseignements de la Chine classique avec le confucianisme et le bouddhisme. "Ne poussez pas la rivière, elle coule toute seule", résume Bernard Bouheret, kinésithérapeute, praticien et enseignant de shiatsu thérapeutique depuis trente ans. "Le tao vise à conquérir un état de paix intérieure en harmonie avec le temps qui passe et aussi avec le temps qu'il fait", explique M. Bouheret qui vient de publier Shiatsu thérapeutique et plantes d'Amazonie à «Testez éditions ».

Au début de la séance, M. Bouheret fait un bilan du pouls, qui consiste à saisir douze pulsations sur l'artère radiale des deux poignets. "Cela nous renseigne sur l'état énergétique des organes et sur l'équilibre global du corps", explique-t-il. Le bilan de la prise de pouls nécessite doigté, réceptivité, intuition et déduction. "On dit que l'on ouvre la porte de l'être du patient", indique M. Bouheret. Commence alors la séance de massage. Quarante-cinq minutes après, vous vous sentez apaisé. Le shiatsu "vise à restaurer la libre circulation de l'énergie dans le corps. "Chaque point est comme une écluse qui s'ouvre ou se ferme suivant les besoins (saisons, climats, horaires de la journée, dysfonctionnements, etc.)", détaille M. Bouheret.


Par Pascale SANTI "Le shiatsu est une discipline énergétique manuelle à vocation non médicale. Issu de la médecine traditionnelle chinoise, il appartient au domaine du bien-être et du confort des personnes, explique Claude Didier, porte-parole de la Fédération française de shiatsu traditionnel (FFST). Face à la société de mal-être, on ne propose pas du Prozac, mais du shiatsu." "SE PRENDRE EN MAIN" "Le shiatsu thérapeutique pose un bilan de santé et demande à la personne concernée de se prendre en main pour retrouver la voie juste et l'équilibre, alors que dans le shiatsu, dit "de bien-être", le receveur ne fait que déguster sans rien attendre d'autre que le plaisir de recevoir", insiste M. Bouheret. Face à des muscles raidis, le plus souvent par le stress de la vie quotidienne, le masseur redonne de la circulation, de la vie, de la légèreté, de l'équilibre. "Le shiatsu thérapeutique est une véritable médecine manuelle, enseignée et reconnue au Japon depuis 1955. Elle règle plus ou moins les mêmes choses que l'acupuncture, et ce n'est pas peu...", affirme M. Bouheret. Si elle ne guérit pas les maladies, cette discipline "aide le corps à s'auto guérir. C'est une forme d'hygiène naturelle qui stimule les défenses naturelles, un art du bien-être", selon M. Didier. Créée en 1994 avec la volonté d'"organiser la profession", la Fédération de shiatsu rassemble 3 000 membres et une centaine d'écoles affiliées. "Nous sommes très vigilants sur la formation", assure M. Didier, qui précise qu'"il y a 30 % de recalés." Signe de reconnaissance, la FFST intervient chaque semaine, dans le service du professeur Bernard Debré à l'hôpital Cochin, à Paris, pour dispenser des séances de shiatsu au personnel soignant.


Le Shiatsu au Japon - Une Médecine Traditionnelle Shiatsu veut dire littéralement « pression des doigts ». C’est une technique de thérapie manuelle japonaise inspirée du massage chinois. Le shiatsu fait partie de la médecine traditionnelle japonaise au même titre que l’acupuncture (stimulation du corps par des aiguilles) ou la moxibustion . (stimulation du corps par la chaleur). La médecine japonaise provient bien entendu de la médecine chinoise mais les influences culturelles et historiques en ont fait une discipline à part entière

Pressions libératrices

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e Shiatsu consiste en l’application de successions de pressions sur le corps dans le but de provoquer un changement sur la physiologie et de rétablir ainsi un fonctionnement harmonieux de toutes les fonctions du corps. Les pressions sont généralement exercées avec les pouces. Bien que les patients ressentent généralement un relâchement des tensions en fin de consultation, et bien que ce relâchement soit souhaitable, la profondeur et la puissance du traitement peuvent parfois être ressenties comme inconfortables et il n’est pas rare de voir des patients japonais grimaçant et riant à la fois : « C'est douloureux mais ça libère ».

Shiatsu du jour

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e Shiatsu dans sa forme actuelle est plutôt récent et date des années 50. Mandaté par le gouvernement japonais, c’est Tokujirô Namikoshi qui a établi les bases et les critères du shiatsu officiel japonais.

En 1955, sur la base de son travail, le gouvernement japonais a finalement reconnu officiellement le Shiatsu. A l’heure actuelle, l’exercice du Shiatsu au Japon est soumis à 3 années d’étude (plus de 3000h de formation) et à l’obtention de la licence d’état (examen national).

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a plupart des jeunes diplômés japonais exercent plusieurs années auprès de praticiens plus expérimentés afin d’acquérir une expérience et éventuellement ouvrir leur propre cabinet ensuite.


Par Vincent Folcke et Hiraku Takenaka Massage ou médecine ? Le Shiatsu s’adresse à toute personne, quels que soient son âge, son sexe, son activité etc…

A

u Japon, on consulte essentiellement pour des douleurs articulatoires ou musculaires bien que le Shiatsu puisse également trouver des indications dans les troubles circulatoires, les problèmes ORL, les problèmes respiratoires, les problèmes digestifs, les troubles liés au stress, etc…

L’

idée généralement répandue en France que le Shiatsu serait surtout une médecine préventive n'est pas toujours vraie. Depuis des siècles et à l'époque actuelle, le Shiatsu est avant tout une médecine curative. Au Japon, on consulte essentiellement pour des douleurs ou parce que l’on souffre d’un dysfonctionnement physiologique.

Où consulter ? Au Japon, pour un étranger ne lisant pas le japonais, il est très difficile de repérer les cabinets de Shiatsu car rares sont les cabinets avec une vitrine ou un accès direct sur la rue ; il n’y a souvent qu’une plaque indiquant un cabinet situé dans les étages d’un immeuble… Par ailleurs, hors des grands circuits touristiques et de quelques rares cabinets, les praticiens parlent peu l’anglais et encore moins le français. Au Japon, l’étude des langues étrangères ne fait pas partie du cursus de formation des praticiens. Probablement parce que le Japon est loin et difficile d’accès, la situation est très différente en France. La formation des praticiens est assez disparate et n’a souvent rien de commun avec les études suivies par les praticiens japonais. La qualité de la technique et les capacités de cet outil en sont souvent amoindris. La profession n’est pas réglementée en France, et il existe plusieurs fédérations avec des politiques de développement fort différentes. Le point de vue développé ici ne fait donc pas consensus.




ILS APPRENNENT A CONTRER LES AGRESSIONS Connaître les situations à risques, savoir où regarder, savoir fuir quand il le faut, ne pas défier… Pascal Tabaglio apprend à se défendre dans les situations à risque dans la rue.

«Apprendre à se défendre, ce devrait être comme les gestes de premiers secours: indispensable.» C’est Anka qui le dit. Cette quadra saint-sulpicienne se méfie de sa petite taille: elle mesure 1,51 m et se sent très protégée par son «grand mari» qui mesure, lui, 1,90 m! Mais voilà, il n’est pas toujours à ses côtés.

L U

a grande panique est arrivée cet été. Alors qu’elle était en voiture avec ses deux enfants de 6 et 3 ans et qu’elle se rendait à Lavaur, elle a été poursuivie. n ralentissement sur la route a permis au chauffeur du fourgon qui la suivait de se montrer agressif: coups d’accélérateur, gesticulations et gestes obscènes ont eu raison de sa patience et ont mis à mal ses nerfs qu’il a bien fallu contenir devant les enfants.

E

t comme cette angoisse la poursuit jusque dans les rues toulousaines, là où se trouve son travail, elle a pris une décision: suivre l’enseignement donné par Pascal Tabaglio, dans son association de défense.


Pascal TABAGLIO - SELF PRO KRAV TARN «Non, le SELF PRO KRAV n’est pas violent»

L’

autodéfense de rue: c’est ce qu’il propose pour agir dans le cadre de la légitime défense, l’atteinte contre soi-même ou autrui. Incivilité, agression, violence physique ou verbale, il y a ces gestes qui vont pouvoir permettre d’esquiver. Mais «encore faut-il connaître les situations à risques, savoir où regarder, savoir fuir quand il le faut, ne pas défier, communiquer quand l’évitement a échoué pour désamorcer une situation dangereuse». Voilà, en résumé, tout ce qu’on peut apprendre dans cette association pour se protéger et il n’y a pas d’âge, si ce n’est d’avoir 7 ans pour pouvoir commencer. Comme Evan, 10 ans: «Non, le self pro krav n’est pas violent et il n’y a jamais eu de blessé quand on s’entraîne.»

E

t quand on demande à Raphaël, 8 ans et demi, s’il s’est déjà fait mal, il répond en riant: «au rugby parfois mais pas ici!»

«Pascal Tabaglio, instructeur 3e Dan de Self Pro Krav et Directeur Technique Régional Occitanie de l’Académie Jacques Levinet, apprend aux enfants à faire la différence entre se défendre dans la cour de récré face à des copains et se défendre en cas d'attaque par un adulte», dit une maman. De quoi se sentir plus fort et assuré. C’est ce que recherche Anka qui a peur, perchée sur ses talons dont elle ne veut pas se passer, de ne pouvoir s’enfuir assez vite en cas d’agression. Elle veut savoir comment gagner en sécurité pour se faire tout simplement respecter et ne plus vivre dans la crainte, dans la rue.


SELF PRO KRAV Gestion du stress et auto-défense

COURS TOUT PUBLIC – DEBUTANT(E)S & EXPERIMENTE(E)S

LIEU : GYMNASE DU CENTRE SOCIO-CULTUREL DE LALANDE 239 Avenue de Fronton - 31200 Toulouse (France) Renseignement:  (33) 06.27.98.80 E-mail: ajl.hautegaronne@gmail.com


CANNE DEFENSE & CANNE SANTE ACADEMIE JACQUES LEVINET HAUTE-GARONNE-FRANCE

JEAN-MICHEL du PLANTIER

Directeur Technique AJL Haute-Garonne - France CN. 3e Dan Self Pro Krav (AJL) CN. 3e Dan Canne Défense et Bâton Défense (AJL) Moniteur Savate Boxe Française (FFSBF) Professeur Yoseikan Budo International (WYB)

Gilles MARCHESIN

Instructeur CDJL et BDJL CN. 1e Dan Canne Défense et Bâton Défense (AJL) CN. 1e Dan Canne Santé et Thérapeutique (AJL)

Sa pratique est accessible à tous quelque soit l’âge et la condition physique

Les qualités médicales mises en exergue dans son adaptation sont, pour les séniors, la santé, la forme et la joie de vivre, la latéralité, l’équilibre, la convivialité, la mémorisation, la rééducation et la réinsertion sociale. La canne défense santé est basée sur des mouvements ludiques de gymnastique adaptés avec l’utilisation de la canne dans le but de retrouver, sans effort, le chemin de la forme. Divers mouvements spécifiques de préhension, de souplesse, de raffermissement musculaire, de latéralisation, d’équilibre, d’étirement sont au programme de la Canne défense santé. Les pratiquants sont très motivés car la méthode est interactive et la plupart du temps en opposition ce qui leur permet une meilleure socialisation. Cette méthode leur redonne envie de franchir les portes d’un club et d’échanger. Mais le grand intérêt également est la possibilité de la pratiquer en maisons de retraite et structures spécialisées pour les personnes âgées ce qui donne aux personnes une bouffée d’oxygène, une motivation, de la convivialité et un plaisir hebdomadaire dans certains cas. Enfin cette pratique offre la possibilité d’acquérir sa propre canne défense qui a aussi une utilisation de canne de loisir (marche, randonnée, promenade).

Cours, stages, informations, contact

http://www.klubasso.fr/ajl-31 & http://www.academielevinet.com  ajl.hautegaronne@gmail.com  (+33) 06 62 27 98 80


TONFA OPERATIVO POLÍCIA

D

e seu uso como ferramenta camponesa em Okinawa, à sua implantação como defesa na maioria dos corpos de segurança públicos e privados, o Tonfa conquistou uma merecida fama de efectiva companheira, versátil, contundente, fiável e manejável. O Capitão Jacques Levinet apresenta-nos hoje seu último DVD acerca desta arma, em um artigo com o qual nos introduz numa visão sempre visando a efectividade, o realismo e a utilidade prática de seu uso e formação para o seu uso. Um trabalho que os leitores interessados na autodefesa profissional, não devem deixar de ler.

TONFA OPERATIVO POLÍCIA (TOP)

A

s origens do tonfa, também chamado «tongwa, tuifa, tunkua, tuiha» são conhecidos por terem a sua origem nas lhas de Okinawa, antigamente chinesas, onde era utilizado nos primeiros tempos na agricultura, como manivela para dar voltas às pedras de moer o grão, e depois, numa segunda época, de uma maneira guerreira que permitia os camponeses privados de armas pela ocupação japonesa, lutarem contra os samurais da época.

A

pesar de nos nossos dias perdurar nas artes marciais com dois tonfas em madeira, na prática do Kobudo foi adoptado um só, nos anos 1970, feito em um material que era uma liga de metais. Primeiro foi adoptado nos Estados Unidos e depois por numerosas forças de ordem não mundo inteiro.

S

eu emprego profissional está identificado pelas múltiplas maneiras de denominar o tonfa, que vão do tonfa policial ao tonfa de segurança, passando pelo tonfa profissional e outras similares denominações. Existem tantos nomes diferentes como formas de tonfas.

A

partir de 2000, fruto da sua tripla experiência como Capitão da Polícia, Grão Mestre das Artes Marciais e versado internacional em forças de Ordem, o especialista em autodefesa e tácticas da Polícia Jacques Levinet, após ter pesquisado na matéria, desenvolveu um método revolucionário para o Século XXI, para aproveitar toda o substancia do fruto desta arma não letal. Assim pois, nasceu o Tonfa Operativo Policia ou TOP, que não é uma nova denominação, mas um processo inédito e provado, para uma utilização intermédia e complementar das armas dos punhos e das algemas. A TOP vem suscitando um interesse crescente em todo o mundo


CAPITAO JACQUES LEVINET AS ORIGENS Tem as suas bases em outras invenções do autor. • O SPK - Esta defesa pessoal, que tem um enorme sucesso em numerosos países, deu ao TOP a sua originalidade devido às suas aplicações específicas na prática. As defesas do SPK são os suportes que permitiram ao TOP afirmar suas conquistas. A ausência de adornos e a pedagogia foram as chaves do êxito destes dois métodos que proporcionam tanto a civis como a profissionais, os meios para enfrentar as agressões da rua.

INADAPTAÇÃO DAS FORMAÇÕES Os treinos do tonfa com frequência não são adoptados, tanto seja por falta de tempo, por falta de competência, por ausência de um programa de formação, sem esquecer a falta de vontade política de se darem os meios para isto alcançar. Dar um tonfa a um polícia não é suficiente para ser operativo, faz falta um serviço após a entrega. Por outras palavras, uma formação inicial contra corrente e uma formação contínua a favor de corrente, com reciclagens e “feedback” regulares. Por isso, o Capitão Levinet quis de novo deixar tudo bem esclarecido. As formação TOP são muito mais longas que na maioria dos casos e realizam uma eliminação radical das técnicas que não funcionam no mundo real. Foi estruturado um esquema de formação,

• O ROS - Há um vínculo interactivo de existência entre o Real Operational System, um método completo para as forças de ordem, e o TOP, que é um dos seus módulos da mesma maneira que o BOP (Bengala Operativa Policia), os GTOIP (gestos técnicos operativos de intervenção e de protecção) e a PRO (protecção próxima operativa). O ROS evolui em função de suas aplicações de campo e do “feedback” realizado regularmente pela equipa directiva AJL (Academia Jacques Levinet). As dificuldades da rua têm preferência no TOP, por esta razão, a técnica passa para um segundo plano e a demonstração narcisista não tem lugar. A realidade impõem-se por cima da fantasia, para dar lugar ao operativo.

tanto no aspecto técnico como no jurídico. Ausência de agressões estereotipadas, de ataques pré-determinados, de defesas seguras com tonfas de espuma de borracha, de agarres de mão armada irrealizáveis na rua. Nem passividade, nem treino lúdico; em seu lugar a dura lei da rua. Os resultados não se fizeram esperar. A modificação e a evolução das técnicas resultaram vitais e o tonfa tornou-se realmente operativa em toda a extensão da palavra


TONFA OPERATIVO POLÍCIA ESPECIFICIDADES O TOP tem um marco de emprego para que cada profissional compreenda a sua utilidade, qualquer que seja o seu serviço de emprego e sua dotação material. A influência dos GTOIP tem sido um factor importante por que é suposto que as forças de ordem intervenham a maior parte do tempo, em equipa. • A complementaridade - O trabalho do TOP nunca está considerado isoladamente, outro sim considera todo o material de coerção à disposição daqueles que o utilizam. Uma intervenção podo começar a mãos nuas, necessitar o uso do tonfa, das algemas e em certos casos, da arma de fogo para dissuadir ou responder. O polícia tem de se adaptar por que nunca sabe quando e como acaba um perigo. Com oTOP, a chave, as algemas e a acção de pôr em canga podem ser concomitantes em ordem aleatória consoante o risco. Determinados parâmetros são iniludíveis, como desembainhar o tonfa antes da arma de punho e inversamente, voltar a embainhar a arma de fogo antes do tonfa, salvo em caso de tiro de resposta imediato. De este ponto de vista, mudar a mão que utiliza o tonfa é imprescindível para utilizar a mão forte e agarrar as algemas ou a arma de fogo. • Os pontos chave - Tomam forma de respostas específicas para os agentes sozinhos ou em equipa, e não são um ensino apenas teórico. • A distância - Depende da reacção frente ao perigo. Se vemos vir o perigo, a defesa será feita numa distância antecipada. São preferíveis os bloqueios indirectos mais que parar directamente com o comprimento do tonfa, devido aos agarres em pulso ponta, espada ponta e tomahawk ponta. Se a nossa atenção não nos possibilitou ver vir o ataque, a defesa será inesperada e muito próxima. Neste caso, são prioritários o reflexo condicionado e os bloqueios indirectos com o corpo do tonfa, devido aos agarres empunhadura calcanhar, espada calcanhar e mini tomahawk. Por conseguinte, a distância condiciona a técnica natural, inata e reflexa. • Os agarres - No TOP não bastam os agarres mais comuns denominados “do lado pequeno ou grande”, adapta-os em função das missões, o que abre um campo de acção importante nas intervenções num meio reduzido ou fechado. O agarre feitiço do TOP é o mini tomahawk, que oferece a oportunidade de mudar de mão forte facilmente, de enganchar e de empurrar, também de interceptar uma chave com uma acção de pôr em canga de protecção. A pequena e a grande forca do TOP em agarre espada ponta e espada calcanhar, protegem contra qualquer ataque ascendente ou descendente. As forcas facilitam o desarme por enganche. A empunhadura do TOP não serve só para agarrá-lo, também serve para responder, enganchar, interceptar e exercer pontos de pressão. • Liberação das mãos - As técnicas do TOP permitem as mudanças de mão para algemar ou para pôr em canga. É preciso contar com um tempo de antecipação sobre a evolução da situação. Basta com a resposta, ou faz falta neutralizar, conduzir em pé, levar para o chão, utilizar conjuntamente algemar, uma revista, um pôr em pé, uma canga de saída com uma trava do tonfa nas algemas. Resumindo, nunca se larga o TOP do começo ao final da intervenção. As chaves de “twist” e “israelita” são ajudas destacadas nesta matéria, por que liberam as duas mãos.


CAPITAO JACQUES LEVINET PEDAGOGIA PROFISSIONAL

O

esquema de formação do TOP exige que os instrutores com a denominação AJL transmitam a pedagogia oficial com as referências deontológicas e legislativas próprias a cada um dos países envolvidos no treino.

• Explicações jurídicas - No TOP não há uma leitura “cega” de artigos da lei de legítima defesa. O polícia ou o militar explica a técnica utilizada na acção, para que esta se ajuste à lei do seu país. Não se trata de uma simples dedução mas sim de uma demonstração de tipo reconstituição judicial. Deve assegurar a olhos de um juiz ou de um superior jerárquico, a legitimidade da intervenção. A pedagogia do TOP transmite todos as alternativas legais para o conseguir, como as respostas picadas ao corpo em agarre pulso ponta, cotovelo para cima, para evitar qualquer percussão pouco feliz na cara. Da mesma maneira, pôr em canga não é sinónimo de tiro de resposta mas também de saída de um meio hostil ou de protecção para o agente e o indivíduo. • Terminologia específica - No TOP as palavras são um meio de atenuar a responsabilidade. Nunca se utiliza o termo “batimento”, sinónimo de agressão, mas sim o de “resposta”, que é equivalente a uma defesa. Fala-se em voz alta e inteligível, num marco profissional. Controlar os meios de comunicação e a curiosidade dos espectadores, com seus telemóveis, fotos e vídeos, obrigam-nos a um mínimo de prudência. A intervenção associa segurança, protecção e intervenção no respeito mais restrito à lei do país em questão. • Formação adaptada - Os critérios jurídicos de intervenção, no TOP ajustam-se ao país em questão. Por exemplo, nos Estados Unidos a utilização da arma de fogo é menos exigente que nos países da Europa, portanto há menos tecnicismos de TOP. Por troca, dá-se mais importância às chaves de coerção com canga de saída e de protecção. • Encenação de situações realistas - O TOP privilegia o trabalho em equipa com uns exercícios de PLI (“Protection, Liaison, Intervention” - Protecção, Conexão, Intervenção) com uns tonfas Wduros. Não se utilizam tonfas de espuma de borracha para castigar as más posições ou a falta de controlo. O que de bom poderia ter este treino, de certeza que não vai suceder na rua.




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